La saison 2023 des appels à candidatures de BIOS2 est ouverte ! Plusieurs opportunités sont disponibles : bourse de premier cycle, bourse postdoctorale pour la persistance et adhésion / bourses pour personnes aux études graduées. Les candidatures pour les bourses de premier cycle et les bourses postdoctorales seront ouvertes jusqu’à ce que les postes soient pourvus, et les candidatures pour l’adhésion / bourses d’études supérieures se terminent le 18 août 2023.
Le programme de formation BIOS² propose un atelier d’introduction à Python pour les utilisateurs de R. L’atelier sera présenté les 15 et 16 mai 2023 par Vincent Beauregard, spécialiste des données à Biodiversité Québec.
Le cours vise à fournir les bases de Python et à familiariser les participants avec les outils et les bibliothèques pertinents pour l’écologie computationnelle. Les sessions s’appuieront sur les connaissances préalables des participants en langage R pour faciliter l’apprentissage. Les sujets abordés incluront la manipulation de données avec Pandas, la visualisation de données avec Matplotlib, et l’analyse de données avec Numpy et Scipy. Les étudiants apprendront également à décomposer leur code en fonctions et à travailler avec des classes en Python.
L’atelier est offert en préparation à l’École doctorale en écologie computationnelle, mais il est ouvert à tous les membres du programme BIOS2 et toutes autres personnes intéressées.
Instructeur
Vincent Beauregard est coordonnateur technique et spécialiste des infrastructures, des interfaces de données et des données de télédétection à Biodiversité Québec. Il s’intéresse à l’automatisation des schémas de traitement de données.
Quoi: Atelier d’introduction à Python
Quand: 15 et 16 mai 2023, 1 pm – 4 pm (votre heure ici) Où: En ligne et à l’Université Laval Langue: Anglais (Q&R et discussion bilingues) Frais: gratuit – ouvert à tous Date limite d’inscription: 11 mai 2023 Lien d’inscription: https://forms.office.com/r/kWvCrdpbus
BIOS² et Hydro-Québec s’associent pour proposer un atelier sur l’évaluation des impacts environnementaux le 4 mai 2023 à 1pm EDT (votre heure ici). Cet atelier est gratuit et ouvert à toute personne intéressée, et il fait partie de la formation offerte aux stagiaires du programme de formation BIOS².
La séance sera une visite guidée de la perspective d’Hydro-Québec sur l’implication des biologistes dans les grands projets hydroélectriques. Les principales étapes du processus d’évaluation des impacts environnementaux seront illustrées à l’aide de multiples exemples de projets qui ont favorisé la biodiversité et qui ont été inspirés par le domaine de l’écologie appliquée.
Cet atelier est le premier d’une série d’activités qui sera fait en collaboration avec Hydro-Québec. À l’automne, BIOS² organisera un groupe de travail qui aura comme objectif de proposer des solutions pour mieux intégrer des connaissances en écologie et des données de biodiversités aux études d’impacts environnementaux d’Hydro-Québec. Le groupe de travail se réalisera en consultation avec des acteurs pertinents et en collaboration avec des biologistes travaillant à Hydro-Québec. Les stagiaires intéressés à participer à ce groupe de travail sont fortement encouragés à vernir à l’atelier proposé le 4 mai.
Formateurs
Alexandre Beauchemin travaille pour Hydro-Québec depuis 2004. Il a étudié la biologie à l’Université McGill et a obtenu une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal. Amélie Drolet a étudié la biologie de la faune à l’Université McGill et a obtenu une maîtrise en biologie de l’Université Laval. Après avoir obtenu son diplôme, elle a travaillé plusieurs années en consultation avant de se joindre à Hydro-Québec en 2021.
Quoi: Atelier « Évaluation de l’impact sur l’environnement » Quand: May 4, 2023 @ 1pm – 3pm EDT (votre heure ici) Où : En ligne Langue : Anglais (questions-réponses et discussions bilingues) Tarifs : gratuit (les places sont limitées). Date limite d’inscription : 3 mai 2023 Lien d’inscription : https://forms.office.com/r/MpYunysQLw
BIOS² propose une série de deux ateliers sur la sensibilisation aux réalités autochtones et la recherche collaborative en contexte autochtone. Ces formations visent à faire comprendre le contexte historique qui a marqué les relations entre les Autochtones et non Autochtones au Canada, dans le but de développer un environnement de respect et de collaboration. Les ateliers seront offerts en ligne par Catherine-Alexandra Gagnon (Érébia) les 18 et 19 avril prochains (2023).
Pour bien commencer l’année 2023 , BIOS² présentera un atelier d’introduction à la programmation les 17 et 19 janvier 2023 afin d’initier les nouveaux stagiaires BIOS2 et toute autre personne intéressée aux bases de la programmation informatique, au travail avec les données et aux compétences nécessaires pour être productif dans les projets de recherche collaborative.
Cet été a été bien occupé avec le retour des évènements en personne. Cet article de blogue est un retour sur quelques évènements marquants pour plusieurs membres de la communauté BIOS2. En effet, nous nous sommes retrouvés (et/ou rencontrés pour la première fois) lors de la réunion annuelle 2022 de l’Ecological Society of America qui s’est tenue à Montréal en aout, ainsi qu’à l’occasion de l’école d’été annuelle BIOS2 en modélisation de la biodiversité qui avait pour thème Changements de la biodiversité et visualisation des données. De plus, deux groupes de travail organisés par des membres du programme BIOS2 se sont déroulés à Sherbrooke en mai et à Montréal en août.
Réunion annuelle 2022 de l’Ecological Society of America (ESA) à Montréal
La communauté BIOS2 a eu la chance de se retrouver lors de la réunion annuelle de l’ESA qui a eu lieu à Montréal du 14 au 19 août dernier. Plusieurs membres du programme sont montés sur scène pour présenter leur projet: Aliénor Stahl, Francis Banville, Jake Lawlor, Katherine Hébert, Pierre Rogy, Varina Crisfield, William Ou, Zihui Wang et d’autres encore! Les membres du programme se sont aussi illustrés par l’organisation d’une session Inspire sur l’enjeu des réseaux trophiques dans l’espace. Félicitations à Gabriel Dansereau, Francis Banville et Andrew MacDonald.
École d’été BIOS2 à Jouvence (Orford, QC)
Cette nouvelle édition de l’école d’été s’est déroulée du 22 au 26 août 2022 au Centre de Villégiature Jouvence au parc national du Mont Orford, Québec, sur le thème Changements de la biodiversité et visualisation de données. Les participants ont été mis au défi de conceptualiser et de présenter une stratégie de communication et de visualisation pour des enjeux concrets. Au fil de la semaine, les équipes de travail ont réalisé toutes les étapes d’un projet en design, de la définition de la problématique et du public cible à la création d’ un tableau de bord interactif sur la biodiversité. L’école d’été a pu compter sur cinq partenaires pour présenter aux participants des problématiques réelles; WSP, la Ville de Sherbrooke, Corridor appalachien, l’Union de producteurs agricoles (UPA) de l’Estrie et la Société pour la Nature et les Parcs (SNAP). Plusieurs personnes conférencières ont aussi animé des ateliers sur les approches en design: Design Thinking par Jean-François Bolduc, Creating value from Data (business intelligence) par Daniel Chamberland-Tremblay, Information and data architecture & Dashboard design par Vincent Beauregard, Essential Biodiversity Variables par Dominique Gravel, Journaliste à La Presse par Éric-Pierre Champagne et Data visualization design: process and principles par Thomas Hurtut.
Groupe de travail sur les changements écologiques dans le sud du Golfe du St-Laurent
Un groupe de travail a eu lieu au début du semestre d’été à Sherbrooke, QC (2 au 6 mai 2022). Organisé par F. Guillaume Blanchet et Nicolas Rolland et soutenu par le CIEE et BIOS2, le groupe de travail en présentiel » 50 ans de changements écologiques dans le sud du golfe du Saint-Laurent » faisait suite à un projet initié en ligne à l’automne 2020. L’objectif était d’étudier les changements d’occurrence et d’abondance des poissons et invertébrés marins présents dans le golfe du Saint-Laurent (sGSL) dans le temps et l’espace en utilisant les données du relevé de chalutage de fonds effectué chaque septembre dans le sGSL depuis 1971. Pour chaque période de relevé, d’autres facteurs écologiques et environnementaux tels que la température, la salinité, la fluorescence, les nutriments, le phytoplancton, le zooplancton, etc. ont également été recueillis. Pour analyser ces données, les participants se sont appuyés sur le spatiotemporal barrier model. L’influence de l’environnement a été testée à travers cinq hypothèses définissant les mécanismes énergétiques, de productivité, climatiques, de contrainte d’habitat et de stress influençant la distribution de la centaine d’espèces considérées. En bref, beaucoup de changements ont eu lieu dans le sGSL résultant de changements écologiques et environnementaux mais aussi de décisions politiques et sociales qui ont eu un impact sur la dynamique spatiale des espèces marines. Les résultats de ce projet ont été présentés à la réunion annuelle de l’ESA et devraient être publiés prochainement.
Groupe de travail sur les food webs
Le groupe de travail « Black holes and revelations: Identifying priority sampling locations for local food webs in Canada », organisé par Gabriel Dansereau, Michael Catchen, Francis Banville et Tanya Strydom, s’est déroulé à l’Université de Montréal du 22 au 25 août. L’objectif du groupe de travail était de recommander de nouveaux sites d’échantillonnages pour les réseaux écologiques, de façon à réduire efficacement l’incertitude associée à la composition des réseaux écologiques au Québec. Les participants ont notamment travaillé sur l’implémentation en Julia de méthodes permettant de recommander des sites d’échantillonnage en fonction de différents critères à optimiser. Celles-ci font maintenant partie du package BiodiversityObservationNetworks.jl (https://github.com/EcoJulia/BiodiversityObservationNetworks.jl). L’utilisation de ces méthodes dans le contexte des réseaux écologiques a suscité de nombreuses discussions, notamment sur l’interprétation des probabilités d’interaction en contexte spatial et sur le développement d’un score de « curiosité » des réseaux probabilistes, qui seront au cœur de nouveaux projets. À suivre!