Postuler pour participer à un groupe de travail BIOS² + LDP dirigé par des étudiant.e.s

Le programme de formation CRSNG-FONCER en méthodes numériques appliquées aux sciences de la biodiversité BIOS2, en collaboration avec le programme CRSNG-FONCER Living Data Project de l’Institut canadien d’écologie et d’évolution, accepte maintenant les candidatures pour participer à un groupe de travail dirigé par des étudiant.e.s qui se tiendra du 23 au 27 janvier 2023 dans la région de Montréal (Québec).

Le thème du groupe de travail est : Évaluation du potentiel de changement des aires de répartition en fonction du climat en tenant compte des multiples caractéristiques des paysages à la frontière canado-américaine.

Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 22 août 2022 à midi (heure de l’Est).

Description de l’activité

Les groupes de travail sont constitués d’un petit groupe de chercheur.e.s qui se rencontrent en personne dans un même lieu et qui travaillent de manière intensive et collaborative sur une question de recherche. L’objectif de l’activité proposée est de donner l’occasion aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s en début de carrière d’acquérir de l’expérience dans des projets collaboratifs orientés vers la synthèse de la biodiversité et l’analyse des données. Les participants auront l’opportunité de co-rédiger des publications, et pourront bénéficier de deux crédits de cours offerts dans le cadre des programmes de certificat du CIEE.

Éligibilité

Les candidat.e.s doivent être actuellement inscrit.e.s à un programme d’études en écologie, en sciences de l’environnement, en évolution ou discipline connexe dans une université canadienne. L’appel s’adresse principalement aux étudiant.e.s de cycles supérieurs, mais quelques places seront ouvertes aux étudiant.e.s de premier cycle et aux postdocs dont les recherches s’alignent avec le thème du groupe de travail. Les participant.e.s doivent être inscrit.e.s dans une université membre de BIOS2 ou du CIEE, ou leur encadrant.e. doit être membre de la SCEE.

Idéalement, les candidat.e.s doivent avoir une bonne maîtrise de R et une certaine expérience de travail avec de grands jeux de données de biodiversité, dans un environnement collaboratif, et pour communiquer des analyses et résultats. Comme le groupe de travail se concentrera sur la modélisation de la richesse potentielle des espèces dont l’aire de répartition s’étend le long de la frontière canado-américaine, une expérience préalable de l’utilisation de modèles de distribution des espèces et de l’analyse spatiale en R est utile.

La plus grande priorité sera accordée aux stagiaires BIOS2 et aux étudiant.e.s qui ont déjà suivi les cours du Living Data Project. Les personnes ayant des responsabilités familiales sont les bienvenues et encouragées à postuler et nous répondrons à leurs besoins dans la mesure du possible.

Présentation du projet 

Évaluation du potentiel de changement des aires de répartition en fonction du climat en tenant compte des multiples caractéristiques des paysages à la frontière canado-américaine.

Facilitateurs : Andrea Brown (étudiante en maîtrise, Quantitative Biodiversity Lab, Université McGill), Isaac Eckert (étudiant en doctorat, Quantitative Biodiversity Lab, Université McGill) et Nikki Moore (étudiante en maîtrise, Sunday Lab, Université McGill)

Date du groupe de travail : Du 23 au 27 janvier 2023.
Lieu : En personne, dans la région de Montréal (lieu à déterminer).
Date limite pour postuler : 22 août 2022 (midi, heure de l’Est)

[Description disponible en anglais seulement]
Canadian biodiversity is predicted to increase over the next century as a result of species shifting their geographic ranges poleward in response to climate change 1,2. However, models predicting Canadian biodiversity change do not account for the presence of a potentially significant obstacle to species range shifts: the Canada-US geopolitical border. This border is a highly urbanized, highly populated and intensely farmed region, with steep environmental and topographic gradients 3,4,5. These landscape characteristics can be expected to act as filters, preventing some American species from expanding their ranges into Canada 7. To predict the future of Canadian biodiversity, we must identify which American species have the potential to shift their ranges northward and which are likely to be obstructed. This working group proposes to do this by empirically assessing the ability of species to traverse the Canada-US border, given the speed and direction of climate change. Using species distributions, land-use data, and IUCN Red List Threats, the objective is to synthesize existing data to build a spatial model that predicts (a) which American species are likely capable of traversing the Canada-US border and (b) key geographic areas that affect northward range expansions. By improving predictions of how Canadian biodiversity will change under climate warming, this work will directly inform policy by allowing authorities to make empirically backed conservation decisions. 

Postulez ici pour participer à ce groupe de travail !

Lien vers le formulaire de candidature : https://forms.office.com/r/CC1A4pib0T
Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 22 août 2022 (midi, heure de l’Est).

Veuillez nous contacter si vous avez des questions : info.bios2@usherbrooke.ca

Références

  1. Chen, I-Ching, Jane K. Hill, Ralf Ohlemüller, David B. Roy, and Chris D. Thomas. « Rapid range shifts of species associated with high levels of climate warming. » Science 333, no. 6045 (2011): 1024-1026.
  2. Berteaux, Dominique, Sylvie de Blois, Jean-François Angers, Joël Bonin, Nicolas Casajus, Marcel Darveau, François Fournier et al. « The CC-Bio Project: studying the effects of climate change on Quebec biodiversity. » Diversity 2, no. 11 (2010): 1181-1204.
  3. CBC News. “The Canada-U.S. border: by the numbers ». (2011) Published Online at https://www.cbc.ca/news/canada/the-canada-u-s-border-by-the-numbers-1.999207
  4. Coristine, Laura E., Aerin L. Jacob, Richard Schuster, Sarah P. Otto, Nancy E. Baron, Nathan J. Bennett, Sarah Joy Bittick et al. « Informing Canada’s commitment to biodiversity conservation: A science-based framework to help guide protected areas designation through Target 1 and beyond. » (2018): 531-562.
  5. Statistics Canada. “Population size and growth in Canada: Key results from the 2016 Census” (2017) Published online at https://www150.statcan.gc.ca/nl/daily-quotidien/170208/dq170208a-eng.htm
  6. Keith, Sally A., Roger JH Herbert, Paul A. Norton, Stephen J. Hawkins, and Adrian C. Newton. « Individualistic species limitations of climate-induced range expansions generated by meso-scale dispersal barriers. » Diversity and Distributions 17, no. 2 (2011): 275-286. 
  7. Robillard, Cassandra M., Laura E. Coristine, Rosana N. Soares, and Jeremy T. Kerr. « Facilitating climate-change-induced range shifts across continental land-use barriers. » Conservation Biology 29, no. 6 (2015): 1586-1595. « Towards reconciliation: 10 Calls to Action to natural scientists working in Canada. » Facets 5, no. 1 (2020): 769-783. 

Photo: Tyler Donaghy | Unsplash

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